Notre savoir-faire
Dargaud & Jaeglé, Un savoir-faire unique !
Depuis sa création, DARGAUD & JAEGLÉ a toujours défendu l’idée que l’élevage en fût de chêne devait s’accomplir dans le plus grand respect du fruit, du terroir et de l’art du vigneron.
Sa technique originale sans cesse améliorée va dans ce sens et permet en effet d’apporter un boisé délicat et précis.
Tout commence
avec le bois…..
La sélection
DARGAUD & JAEGLÉ ne fend pas de merrains, n’achète pas de grumes, ni d’arbres sur pied. Il est plus facile de déterminer la qualité du chêne une fois débité plutôt que sur pied ou en grumes.
Les fûts de chêne DARGAUD & JAEGLÉ sont issus de deux espèces de chênes dont les caractéristiques sont compatibles avec le vin : les chênes pédonculés et les chênes sessiles.
Nous avons donc sélectionné un panel de fournisseurs pour leur professionnalisme et leur capacité à orienter chaque partie de l’arbre vers l’industrie appropriée.
Ainsi seuls iront au merrain les bois présentant les caractéristiques requises, car toutes les parties d’un même arbre ne conviennent pas au merrain.
DARGAUD & JAEGLÉ a su tisser avec ses partenaires merrandiers des liens très étroits. Malgré un cahier des charges draconien, garant de la qualité qu’il leur impose, cela n’empêche pas un dialogue soutenu tout au long de l’année.
Le choix des volumes à acheter dans chaque région forestière est un exercice délicat. Cette tâche requiert une connaissance fine des besoins existants et à venir.
Le débit
Des bûcherons professionnels réalisent tout d’abord l’abattage des arbres sous le contrôle de l’Office National des Forêts. L’ONF demande de traiter la forêt avec beaucoup d’égards. En effet, il n’est pas question d’abattre les arbres en dehors de la période octobre à avril (lorsque la sève est au sol). Il n’est pas question non plus de piétiner et d’endommager les semis de jeunes chênes qui feront la forêt dans 150 ans.
Pour être étanche le chêne français, du fait de sa texture poreuse se doit d’être débité par fendage, pour donner le Merrain.
Les avantages du merrain
étanchéité
Robustesse
Aptitude au cintrage
stabilité dimensionnelle
diffusion lente de l’oxygène dans le vin
diffusion lente des composés extractibles
Le séchage
Lors de chaque livraison de merrain, un contrôle visuel de conformité (dimensions, cubage et qualité) est effectué.
Les merrains sont ensuite empilés à claire voie, afin que chaque pièce de bois profite de l’action bénéfique du soleil, de la pluie ou encore du vent. Cette exposition au climat participera à la maturation du bois.
À l’issu du passage sur parc de 24 mois minimum, les bois sont passés en séchoir pour atteindre une hygrométrie entre 15 et 17 %, pour une utilisation en cave.
Et l’historie continue entre nos mains…..
Le cintrage
Dès sa création, DARGAUD & JAEGLÉ a utilisé la technique du cintrage à l’eau bouillante.
Une technique historique des tonneliers mâconnais qui offre de multiples avantages lors de la fabrication du fût de chêne :
- une grande flexibilité des douelles
- un assouplissement des tanins
Lors de la recuisson, cette technique permettra :
- une meilleure conduction en profondeur de la chaleur
- une protection contre la carbonisation des fibres du bois pendant la chauffe.
Si le principe reste le même depuis les débuts de l’entreprise, la technique permettant le cintrage à l’eau bouillante a considérablement évolué, faisant appel aujourd’hui à :
- un système de déchloration de l’eau,
- un brûleur immergé à haut rendement,
- un système de régulation de température.
La recuisson
Profitant de la chaleur et l’humidité apportées lors du cintrage, les fûts sont mis sur des chaufferettes alimentées par les chutes de bois.
Cette chauffe, lente, pénétrante et sans carbonisation, est ajustée suivant les demandes des clients et reste sous contrôle permanent d’une thermométrie infrarouge.